Aujourd’hui, j’aimerais vous parler des réseaux sociaux
Un sujet vaste, parfois insaisissable, mais qui occupe désormais une place centrale dans nos vies. Nous vivons dans un monde alimenté par ces plateformes : elles façonnent nos habitudes, influencent nos émotions, orientent nos choix… parfois même à notre insu. Et lorsque l’on crée une entreprise — comme ce fut mon cas — cet univers devient presque incontournable.

On nous répète qu’il faut être visible, publier, exister en ligne.
On en vient parfois à croire qu’il faut devenir un influenceur reconnu pour espérer réussir.
Comme si la valeur de notre travail dépendait du nombre de likes, et non de la qualité de ce que l’on offre.
Mais est-ce vraiment sain ?
Est-ce que cela a du sens ?
Est-ce que cela nous ressemble ?
Quand j’ai choisi le massage bien-être, je l’ai choisi pour des raisons profondément humaines :
pour la santé mentale, pour la paix intérieure, pour offrir des espaces où l’on peut ralentir, respirer, se reconnecter à soi.
Pour favoriser l’amour de soi plutôt que la comparaison.
Pour inviter à descendre du rythme effréné du monde, même quelques instants.
Et pourtant… les réseaux sociaux prônent exactement l’inverse.
Produire toujours plus.
Ne jamais s’arrêter.
Scroller des heures sans s’en rendre compte.
Se comparer à des images qui n’ont souvent rien de réel.
Entrer dans une course invisible où personne ne gagne jamais vraiment.
Je me rends compte que je ne suis pas en accord avec cet état d’esprit.
Depuis des années, les réseaux sociaux m’envahissent, me questionnent, m’angoissent parfois.
Ils me tirent vers quelque chose qui ne correspond pas à la philosophie même de mon métier : le soin, la présence, le rythme naturel du corps et de l’esprit.

Alors je me demande…
Comment créer sans se perdre ?
Comment exister professionnellement sans se laisser happer ?
Comment partager de manière authentique, sans devenir un produit parmi d’autres ?
Ce questionnement, je crois que nous sommes nombreux.ses à l’avoir.
Les réseaux sociaux peuvent être de formidables outils de connexion, mais ils peuvent aussi nous déconnecter de nous-mêmes. Tout dépend de la manière dont on les utilise, et surtout de la conscience que l’on y met.

Aujourd’hui, j’apprends à poser des limites.
À m’écouter davantage qu’un algorithme.
À créer parce que j’en ai envie, pas parce qu’il “faut publier”.
À revenir au cœur de mon métier : la présence, le toucher, le réel.
Et toi, c’est quoi ton rapport aux réseaux sociaux ?
T’apportent-ils quelque chose de positif ?
Ou bien, comme pour moi, te questionnent-ils, te bousculent-ils, t’envahissent-ils parfois ?
Je serais vraiment heureuse de lire ton ressenti.
Doriane
